Clin d'oeil à Roby Seidel - CONCERTS INEDITS - Directeur musical : Jérôme THOMAS
Notre projet est un clin d’œil à Roby SEIDEL, sous la forme de deux concerts exceptionnels.
Des morceaux inédits, dans un répertoire moins connu que celui du big band, seront interprétés par une vingtaine de ses amis musiciens.
Il s'agira surtout de variété française, de chansons pour enfants et de musiques folkloriques. Car n’oublions pas que Roby SEIDEL, avant de devenir un musicien professionnel, était instituteur à Genève. Dès les années 90, il est retourné dans l’enseignement public, comme professeur de chant et de musique. Il a donc écrit beaucoup d’arrangements pour ses élèves.
« La Tête dans l’Abreuvoir » animera l’apéritif et un grand orchestre se produira sur scène.
L’objectif de ce projet est de faire perdurer l’œuvre de ce musicien exceptionnel et de mettre en avant le travail qu’il a accompli, également avec des amateurs.
Puisque par exemple, son coiffeur et meilleur ami fut trompettiste dans son big band pendant de nombreuses années.
Mais qui était donc Roby Seidel ?
16-08.1942 - 03.01.2014
(Tribune de Genève du 07.01.2014 par Fabrice Gottraux)
Un multi-instrumentiste, arrangeur, compositeur, capable d’écrire aussi bien pour la musique légère que le rock, la samba ou le jazz, pour une fanfare amateure ou un orchestre à cordes… le musicien genevois Roby Seidel était de cette trempe-là. Une pointure extra-large, généreuse mais exigeante, un musicien «féroce» diront encore de lui les nombreux jazzmen qu’il a formés, et dont le talent multiforme a marqué près d’un demi-siècle de musique. Que ce soit pour les spectacles de Marie-Thérèse Porchet ou La Revue du Casino Théâtre, les coups de cœur d’Alain Morisod ou pour les big bands de jazz, son domaine de prédilection.
Né le 16 août 1942 dans une famille de musiciens, Roby Seidel a débuté au violon, puis au cornet à piston avant d’aborder le saxophone au Conservatoire de Genève. Il rejoint à 18 ans déjà le grand orchestre de jazz de Paul Thommen, puis travaille comme instituteur. Avant d’intégrer en 1975 le GIR, Groupe instrumental romand, une formation créée dans les années 1960 par la Radio romande.
Depuis, Roby Seidel avait poursuivi sa carrière également dans l’enseignement de la musique, en Suisse romande mais aussi à Berne, Zurich, tout comme à l’étranger. Aussi bien pour des musiciens amateurs que pour des big bands professionnels.
En 2013 encore, Roby Seidel dirigeait Le Big Band de Suisse romande dans l’interprétation de ses propres œuvres. Toujours très sollicité, il préparait de nombreux projets pour l’année 2014.
Directeur charismatique, arrangeur capable de s’adapter à tous les styles et tous les musiciens, Roby Seidel travaillait surtout sur commande: «On lui demandait quelque chose; il nous livrait toujours beaucoup mieux», souligne Pierre Naftule, actuel directeur de la Revue et créateur du personnage de Marie-Thérèse Porchet. Son sens de l’humour, également, a marqué les esprits. Pour Yves Massy, tromboniste genevois et collaborateur de longue date, Roby Seidel était «une personnalité du jazz romand connue et respectée de tous au-delà des styles ou des écoles. Ses arrangements étaient parfaits. Il était capable de faire sonner aussi bien un orchestre d’écoliers qu’un ensemble pro.»